La nouvelle année vient de débuter, c’est le moment de prendre ses bonnes résolutions pour prendre soin de sa santé, et adopter les bonnes pratiques pour son dos : en voici 5 faciles à mettre en œuvre et naturelles qui pourraient transformer votre quotidien en 2022.
#1 – Mettre en place une routine quotidienne pour renforcer le dos
Nous avons sélectionné pour vous une vidéo qui présente les exercices contre le mal de dos. Le but est de vous permettre de les réaliser correctement et de connaître le nombre de répétitions et de séries.
NB : Les exercices ne doivent pas majorer la douleur. Rappelez-vous qu’il est primordial de consulter votre médecin avant de tester quoi que ce soit. Et ainsi, bénéficier d’un programme adapté à votre problème.
#2 – Faire appel aux médecines douces antalgiques
Nous allons vous présenté ici l’écorce de saule blanc, contre les douleurs articulaires liées à l’arthrose.
Pourquoi ça aide ?
L’écorce de saule blanc est considérée comme “l’aspirine végétale” car elle est riche en dérivés salicylés. Elle est anti-inflammatoire et antalgique. L’Agence européenne du médicament reconnaît son usage dans le traitement de courte durée des douleurs lombaires et articulaires.
« Elle est très intéressante en cas de mal de dos d’origine arthrosique, ou si les radios montrent une usure au niveau des vertèbres », explique le kinésithérapeute.
Comment faire ?
Les gélules d’extraits secs ne suffisent pas à apaiser une douleur aiguë. Il faut privilégier l’extrait liquide de plante fraîche (EPS Phytoprevent, en pharmacies), plus concentré.
Prendre, selon l’intensité des douleurs, 3 à 6 cuillerées à café par jour diluées dans un verre d’eau, pendant au moins 7 jours.
En cas de douleurs chroniques, il est possible de faire une cure de trois mois.
Attention, l’écorce de saule blanc est contre-indiquée en cas d’allergie à l’aspirine.
#3 – Adopter la naprapathie, solution naturelle pour le dos
La naprapathie est une thérapie manuelle qui utilise les étirements et les massages pour soigner les maux de dos. Basée sur les principes fondamentaux de l’ostéopathie et utilisant certaines techniques de chiropraxie, la naprapathie est une approche holistique et intégrale visant à rétablir la santé dans son ensemble.
Cette pratique fait souvent appel à d’autres thérapies complémentaires, comme le massage, le conseil nutritionnel, la stimulation musculaire électrique et la thérapie au laser faible intensité. Une étude suédoise présente cette technique comme une solution très efficace. Ainsi, elle permet de soulager les problèmes de dos et de cou sur le long terme.
#4 – Pratiquer le Qi gong (ou chi-kung), une méthode chinoise pour faire circuler l’énergie et calmer les douleurs dorsales
Outre les plantes ou huiles essentielles de plantes, la médecine chinoise a développé depuis des siècles ses propres méthodes de traitement des différentes paries du corps et notamment de la colonne vertébrale. C’est le cas du Qi gong dont les exercices consistent en une série de mouvements très lents, qui sont basés sur le travail du souffle et de la souplesse.
La pratique du Qi gong permettrait d’éliminer un grand nombre de pathologies du dos.
#5 – Miser sur le massage contre le mal de dos : L’acupressure, une méthode chinoise pour soigner
Cette technique, largement utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise, remplace les aiguilles par des pressions du bout des doigts aux mêmes points d’acupuncture.
L’acupressure calme les tensions nerveuses et régule le tonus musculaire. L’utilisation d’un tapis d’acupression peut s’avérer très utile.
Le mal de dos commence généralement par des signaux ou des indicateurs. Par exemple, si votre dos vous fait mal à la fois et s’arrête, et plus tard il le redémarre, vous avez reçu votre indicateur au début. En bref, la première fois que vous avez mal au dos, c’est le signe. Vous voulez préciser quand la première douleur a commencé. Une fois que vous aurez déterminé la date de début, vous devrez considérer ce qui a inspiré votre mal de dos. Par exemple, êtes-vous tombé ? Étiez-vous impliqué dans un accident de la route ? Répondre à ces questions et à d’autres va vous aider à identifier les causes du mal de dos.
Causes du mal de dos
Une fois que vous avez trouvé le déclencheur de votre douleur au dos, vous devez prendre en compte les symptômes. Avez-vous ressenti de la douleur ? Vous êtes-vous senti faible ? Votre dos était-il raide ou engourdi ?
Vous pouvez maintenant utiliser les indicateurs pour découvrir où la douleur a commencé. Par exemple, vous pouvez vous demander si la douleur a commencé au bas du dos ? A-t-elle commencé en haut du dos ? La douleur a-t-elle causé une douleur supplémentaire, par exemple autour du cou ? Est-elle intermittente ? La douleur a-t-elle entraîné du stress ? A-t-elle touché d’autres parties du corps ?
La douleur a-t-elle empiré lorsque vous avez marché, vous êtes assis, assis ou allongé ? La douleur a-t-elle diminué ou a-t-elle augmenté ?
Lorsque vous vous êtes blessé au dos, la douleur a-t-elle cessé ou a-t-elle souvent été blessée ? La douleur a-t-elle causé des problèmes à long terme ? La douleur est-elle partie tout de suite ?
Lorsque vous vous êtes blessé au dos, les symptômes ont-ils changé progressivement ? Les symptômes ont-ils interrompu vos tâches quotidiennes ? Comment les symptômes ont-ils changé ? Comment les symptômes ont-ils interrompu vos tâches quotidiennes ?
Répondre aux questions peut vous aider à informer votre médecin et à comprendre la cause de votre maladie. Si vous avez eu un accident et que vous avez consulté un médecin lors de votre première blessure à la colonne vertébrale, envisagez les tests qui ont été utilisés pour détecter votre maladie. Qu’avez-vous trouvé docteur ?
Si vous aviez demandé l’aide d’un médecin et que votre médecin vous avait recommandé un traitement, quel était ce traitement ? Comment le traitement a-t-il aidé votre problème de dos ? Si le traitement a aidé votre condition, pouvez-vous essayer les remèdes maintenant ?
Le mal de dos fait-il suite à une opération chirurgicale, des problèmes articulaires, des troubles musculo-squelettiques ou une maladie ?
Votre travail nécessite-t-il le levage obligatoire d’objets lourds ? Votre travail est-il émotionnellement stressant? Êtes-vous debout de longues heures ? Restez-vous assis de longues heures ?
Comment sont vos habitudes d’exercice ? Entraînez-vous souvent. Vous engagez-vous dans des exercices d’étirement ? Quel est votre niveau de stress ? Faites-vous quelque chose d’actif pour soulager le stress ? Voici les principales questions à se poser pour identifier les causes du mal de dos.
Y a-t-il un problème de dos héréditaire dans votre histoire ?
Une fois que vous avez posé des questions sur votre mal de dos, vous pouvez marquer des points que vous pourrez mentionner plus tard à votre médecin. Le fait de noter les problèmes peut vous aider, ainsi que votre médecin, à trouver la cause. Souvent, les patients ne le font pas. C’est pourquoi de nombreux problèmes de douleur au dos passent inaperçus.
Si votre mal de dos a récemment repris après l’indicateur initial, vous pouvez utiliser des traitements à domicile pour le soulager, à moins que ce soit difficile. Le repos est un traitement courant prescrit par un médecin pour réduire les maux de dos. Je suis un partisan du soutien des chiropraticiens, mais certaines personnes ont des problèmes avec cette notion. Par conséquent, si vous pensez qu’un chiropraticien peut en bénéficier, cherchez de l’aide. Le massage et la thérapie physique sont également recommandés pour réduire les maux de dos. Des massothérapeutes sont disponibles dans de nombreuses régions, moyennant des frais raisonnables. Vérifiez vos zones pour en savoir plus sur la massothérapie. Les exercices d’étirement courants peuvent réduire les maux de dos, résultant d’une tension. Si vous surchargez vos muscles, vous voudrez peut-être vous reposer et faire quelques exercices plus tard.
Quoi que vous fassiez, évitez d’ignorer les indicateurs. Une fois que la douleur commence dans le dos, notez la zone et discutez du problème avec votre médecin.
Le mal de dos est souvent appelé « mal du siècle ». Il concerne en effet une grande majorité de personnes et les médecins estiment que plus de 80 % de la population souffrira un jour ou l’autre de lombalgie.
Dans la majorité des cas, les causes du mal de dos sont dues à une mauvaise posture ou a de mauvais gestes au quotidien. Quelles sont les attitudes à éviter si vous souffrez de lombalgie ?
Attitudes à éviter si vous souffrez de lombalgie
1. S’habiller debout
Même si vous êtes pressé, ne vous habillez pas debout en équilibre sur un seul pied. Non seulement vous risquez d’accentuer la douleur mais surtout, vous pourriez tomber et vous blesser.
Asseyez-vous et prenez votre temps pour mettre vos chaussettes. Votre dos vous remerciera !
2. Soulever une charge trop lourde
C’est une question de bon sens : si vous souffrez d’une lombalgie, évitez de porter des charges trop lourdes. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’une tierce personne et faites-vous livrer vos courses.
Si vous ne pouvez pas vous faire aider, ramassez la charge sans vous pencher en avant mais en pliant les jambes. Essayez ensuite de répartir le poids en tenant la charge contre vos hanches ou votre ventre, mais surtout pas à bout de bras.
Enfin, si vous êtes amené à porter une charge un peu lourde, n’oubliez pas de respirer…
3. Croiser les jambes
Parmi les autres attitudes à éviter si vous souffrez de lombalgie, croiser les jambes est très mauvais. Que ce soit par pudeur ou bien parce que vous trouvez cette position plus confortable.
Non seulement cela coupe la circulation sanguine mais surtout, cette position peut entraîner des douleurs lombaires puisque cette position fait vriller la colonne vertébrale, qui doit compenser le mauvais mouvement.
4. Être assis le dos bombé et penché
Beaucoup de personnes passent une grande partie de leur journée devant un écran. Conséquence : elles souffrent du dos car elles se tiennent mal assises.
Si vous avez mal au dos et que vous devez rester sur une chaise devant un bureau plusieurs heures, il est nécessaire de ne pas vous tenir le dos arrondi ni de vous pencher mais de rester bien droit.
Veillez à bien régler la hauteur de votre fauteuil afin d’être bien en face de votre écran et au besoin, mettez un petit cale-pied pour améliorer votre posture.
Quand vous vous asseyez dans un fauteuil, prenez appui sur les accoudoirs ou sur vos cuisses avec les deux mains et appuyez votre dos sur le dossier.
5. Se pencher pour attraper un objet
Si vous avez laissé tomber un objet, devez faire vos lacets ou sortir un bébé de son transat, ne vous penchez pas en étirant vos jambes. C’est un très mauvais réflexe qui peut faire empirer vos douleurs voire même vous coincer une vertèbre.
Quand vous devez vous pencher, veillez à plier vos deux jambes en effectuant le mouvement.
Si vous devez rester penché un peu plus longtemps, mettez-vous à genoux afin de moins courber la colonne vertébrale.
La lombalgie, souvent appelée mal de dos ou lumbago, se caractérise par une douleur intense, au niveau des vertèbres lombaires. La lombalgie commune est le mal de dos le plus répandu.
Qu’est ce que la lombalgie ?
La lombalgie est une douleur située au niveau des vertèbres lombaires. En effet, elle se situe en dessous de la dernière vertèbre qui porte une cote (les vertèbres concernées vont de D12 à S1).
Les douleurs concernant les vertèbres situées au-dessus de la D12 sont appelées dorsalgies. Elles ont des causes, des mécanismes et des traitements différents de la lombalgie et ne sont pas traitées dans ce site.
Les douleurs liées à la lombalgie peuvent descendre sur les fesses, l’arrière des cuisses, et jusque derrière les genoux.
On distingue deux types de lombalgie :
lombalgie due à une maladie, ou lombalgie symptomatique
lombalgie commune
Définition de la lombalgie commune
La lombalgie commune se manifeste sous la forme de douleurs localisées dans la zone des vertèbres lombaires, dans la zone se situant sous la dernière vertèbre portant une côte. Appelée vulgairement « mal de dos », la lombalgie présente des douleurs d’intensité variables. Elle peut se traduire par une sensation d’inconfort dans la zone des lombaires ou un blocage du bas du dos.
La lombalgie touche tout le monde, mais on le repère surtout chez les jeunes ayant un travail très physique ou chez les personnes âgées. Elle se manifeste également chez ceux qui souffrent de maladies de la colonne vertébrale. Les douleurs liées à un lumbago commun peuvent être incapacitantes. Il arrive qu’elles s’étendent jusqu’aux fesses, à l’arrière des cuisses et derrière les genoux.
Les différents types de lombalgie commune
On distingue trois “profils évolutifs” de lombalgie commune, correspondant à trois façons dont la douleur évolue dans le temps.
On distingue trois types de lombalgies communes selon leur durée :
chronique : c’est une lombalgie installée depuis plus de 3 mois
aigüe, d’une durée inférieure à 7 jours
récurrente ou récidivante : c’est une suite d’épisodes aigus, survenant de façon plus ou moins régulière, et se répétant sur des durées de quelques mois à plusieurs années.
Selon le profil, le retentissement de la douleur sur la vie quotidienne et sa prise en charge varient de façon importante.
Causes de la lombalgie commune
On cherche volontiers à mettre en relation l’apparition d’une lombalgie commune aiguë avec un événement de vie particulier :
mouvement ou effort inhabituel,
soulèvement ou port d’une charge un peu lourde,
déménagement, jardinage, etc…
En réalité, la plupart des épisodes surviennent sans élément déclenchant ou lors d’un mouvement déjà fait des milliers de fois sans jamais poser de problème.
Symptômes de la lombalgie commune
Lors d’une lombalgie, une douleur est ressentie dans le bas du dos. La région lombaire est complexe et les symptômes peuvent varier en fonction des personnes et de la cause de la lombalgie.
Pour une lombalgie liée à une lésion musculaire ou au déplacement d’un disque, la douleur est intense et brutale. Dans ce cas, elle survient généralement après «le faux mouvement » ayant engendré la contraction subite d’un muscle.
Dans ce cas de lombalgie aiguë mécanique, la douleur disparaît en moins d’une semaine. Habituellement, entre trois et quatre jours.
Si la lombalgie est liée à une hernie discale alors la douleur irradie souvent dans une jambe ou dans les deux, c’est la sciatique. Dans ce cas, la toux et l’éternuement accentuent la douleur.
Dans le cas où la douleur est accentuée la nuit, la lombalgie peut être la conséquence une pathologie inflammatoire (infection, tumeur).
Si la douleur est plus importante le matin et où elle s’améliore avec des étirements alors l’arthrose est souvent en cause.
Dans tous les cas, il faut rechercher tous les symptômes associés : horaires de la douleur, fièvre, altération de l’état général, siège précis et irradiation de la douleur, troubles moteurs ou sensitifs, anomalies urinaires etc…
Facteurs de risque
Les lombalgies sont fréquentes : 84 % des personnes ont eu, ont ou auront une lombalgie. Plusieurs facteurs favorisent leur survenue.
L’âge
L’âge est un facteur de risque puisque la fréquence des lumbagos augmente progressivement au cours de la vie. Paradoxalement, avec le développement de la sédentarité, de l’inactivité, elle touche aussi de plus en plus les jeunes.
Le manque d’activité et la sédentarité
Très souvent, la cause du mal de dos est la sédentarité, l’absence d’activité. Les muscles se relâchent, ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle et des douleurs au niveau des lombaires surviennent.
C’est pourquoi, il est essentiel de soulager la douleur et de maintenir ou reprendre rapidement une activité physique, afin d’éviter que la douleur ne s’installe. C’est en entretenant son dos, en renforçant ses muscles et la souplesse des ligaments que l’on guérit et qu’on évite les des maux de dos chroniques.
Les contraintes physiques liées à une activité professionnelle ou domestique
Les lombalgies appartiennent à l’ensemble des troubles musculo-squelettiques (TMS) pouvant survenir dans le cadre professionnel ou de loisir et faisant suite à :
de mauvaises postures (postures pénibles, station assise prolongée) ;
des chutes ;
des vibrations du corps entier :
une activité physique : tout travail comporte une part d’activité physique. L’activité physique est bénéfique. Cependant, dans le cadre professionnel, elle est souvent excessive, déséquilibrée, statique, contrainte par le temps… ;
l’inactivité physique.
Les facteurs psychosociaux de risque à la chronicité
Les contraintes psychosociales (monotonie des tâches, insatisfaction professionnelle, peu de reconnaissance reçue en échange des efforts fournis…) sont susceptibles de favoriser les lumbagos et en particulier leur passage à la chronicité.
Il en est de même pour certains facteurs psychologiques comme l’humeur dépressive.
Prévention
Aucune intervention, quelle que soit sa nature, n’a montré une efficacité à diminuer la fréquence de survenue d’un premier épisode de mal de dos aigu.
Après un premier épisode, une pratique sportive régulière, de préférence axée sur les sports d’endurance de type jogging, vélo, natation ou ski de fond (selon les préférences personnelles) permet de diminuer la fréquence de survenue d’un nouvel épisode (récidive), ainsi que son intensité et sa durée si malgré tout il survient.
Le port d’une ceinture lombaire, permet de maintenir le bas du dos bien droit.
Les douleurs du bas du dos, ou lombalgies, sont parfois qualifiées de douleurs des reins. Or c’est la colonne vertébrale, et non le rein, qui est à l’origine de ces douleurs. De nombreuses pathologies du rachis, en particulier secondaires à une arthrose, peuvent entraîner des douleurs lombaires souvent bilatérales. La douleur dans le bas du dos peut être due à une mauvaise posture ou à un mouvement inapproprié. Si les douleurs persistent, consultez un spécialiste, afin d’éviter des complications. Dans cet article, découvrez une définition de la douleur bas du dos, ainsi que les causes et solutions naturelles.
Définition des douleurs lombaires ou lombalgie
La lombalgie est le terme médical qui désigne les douleurs au bas du dos, dans la région des vertèbres lombaires. C’est la forme de mal de dos la plus courante et le plus souvent sans gravité. Plus de 80 % des personnes souffriront un jour ou l’autre de lombalgie et la prévalence de ce mal ne cesse d’augmenter. Elle peut survenir à tous les âges, avec des pics d’apparition à l’adolescence et autour de 45 ans.
Les douleurs en bas du dos sont appelées « douleurs lombaires », car elles sont localisées au niveau des 5 vertèbres lombaires, voir du sacrum. En effet, ces douleurs peuvent être :
Chroniques, dans ce cas, il s’agit d’une hernie discale
Ponctuelles, dans le cas d’un lumbago
Dans tous les cas, elles sont toujours très handicapantes. Si vous êtes gêné par ces douleurs, quelques exercices et étirements peuvent vous aider à vous soulager. Attention, de manière générale, les douleurs lombaires, sont le signe d’un problème au niveau de la colonne vertébrale ou des tissus environnants (muscles ou nerfs).
Même si les douleurs dans le bas du dos sont souvent associées à une mauvaise posture ou à un mauvais mouvement, il existe d’autres causes qu’il ne faut pas négliger. Découvrez ici quelles sont ces causes.
7 Causes des douleurs du bas du dos
1. Tensions musculaires
C’est sans aucun doute la cause la plus commune, laquelle affecte généralement les personnes âgées entre 30 et 60 ans. Une personne très active présente plus de risques de souffrir d’un claquage musculaire.
Un claquage musculaire est une douleur liée à une mauvaise posture maintenue pendant plusieurs heures ou bien au soulèvement d’un poids lourd.
Les symptômes des tensions musculaires sont :
difficulté à se tenir debout ou à marcher
douleur qui part de l’aine et qui s’étend vers la partie arrière des muscles
douleur qui se concentre dans le bas du dos similaire à une « plaque chauffante »
Les tensions musculaires disparaissent au bout de quelques jours grâce au repos ou à un bon massage.
2. Sciatique
Une sciatique provoque des douleurs dans le bas du dos
La sciatique est une autre cause fréquente. Dans ce cas, la douleur apparaît dans le bas du dos et s’étend aux fesses et aux jambes.
Le nerf sciatique est le plus grand nerf du corps, et possède de nombreuses terminaisons. C’est pourquoi la douleur est diffuse.
Les symptômes d’une sciatique sont les suivants :
une douleur constante dans le dos et l’une des jambes, plus précisément des engourdissements et des fourmillements
la douleur s’intensifie en position assise
Les sciatiques se manifestent à partir de 50 ans. Généralement, pour soigner ce problème, il faut suivre un traitement chirurgical.
3. L’arthrose vertébrale ou spondylarthrose
L’arthrose est une affection qui touche à la fois les personnes âgées, mais aussi les adultes âgés entre 30 et 40 ans, notamment les femmes.
La spondylarthrose correspond à la dégénérescence du noyau pulpeux du disque intervertébral, lequel perd en épaisseur et en densité.
Lorsque les disques de la colonne vertébrale conservent leur épaisseur et leur consistance gélatineuse, le mouvement est harmonieux et sans douleur.
À l’inverse, lorsque les disques s’usent, leur capacité d’amortissement et de soutien diminue, ce qui provoque une douleur.
Près de 47 % des adultes âgés entre 35 et 50 ans souffrent d’une dégénérescence discale.
4. Une infection
Les douleurs dans le bas du dos peuvent être dues à une infection. Nous ignorons souvent ce facteur, car il est plus commun d’associer la douleur à un problème au niveau de la colonne vertébrale, des muscles, ou des nerfs.
Or, une douleur dans le bas du dos peut être aussi due à :
une infection du rein
des calculs rénaux
5. Une hernie discale.
Elle se produit lorsqu’une partie du gel contenu dans le disque intervertébral fait saillie vers l’extérieur et comprime les racines nerveuses. De mauvaises postures, le surplus de poids, la grossesse et la dégénérescence discale sont les principales causes de hernie discale.
6. Un problème gynécologique.
De nombreuses femmes ont des maux de dos de façon périodique ou constante, en raison de règles douloureuses, d’endométriose, etc. La source des douleurs n’est donc pas située dans la région lombaire, mais la douleur irradie tout de même dans le bas du dos.
7. Le glissement d’une vertèbre sur une autre vertèbre (spondylolisthésis).
Cette situation peut se produire en raison d’une faiblesse congénitale dans les structures vertébrales ou à la suite d’un traumatisme.
Solutions naturelles pour soulager douleur bas du dos
Certains traitements naturels peuvent vite atténuer la douleur. Relaxants ou anti-inflammatoires, ils agissent sur les contractures musculaires et sur les problèmes d’arthrose.
1. Ne pas se mettre au repos
Pas question de rester alité, sauf si la douleur est trop vive. Il est au contraire recommandé de poursuivre ses activités personnelles et professionnelles, en évitant les postures les plus douloureuses. Rester en mouvement est le meilleur remède contre la lombalgie, c’est aussi la clé pour récupérer plus vite et prévenir une rechute.
2. Consulter l’ostéopathe ou le chiropracteur
Pour une lombalgie aiguë, consulter l’ostéopathe ou le chiropracteur est la bonne indication. Quelque 80 % des patients sont soulagés en une séance. Pour les autres, une deuxième séance est préconisée, trois semaines à un mois après.
3. Appliquer du chaud
La chaleur a un effet décontractant sur les muscles. L’appliquer le plus tôt possible, dès que l’on a mal, évite d’amplifier la douleur en se raidissant et de compenser par une mauvaise posture. En effet, une bouillotte ou une couverture chauffante sur la zone douloureuse procurent une sensation de détente. Mais, l’effet est bref.
4. L’écorce de saule blanc, contre les douleurs articulaires liées à l’arthrose
L’écorce de saule blanc est considérée comme « l’aspirine végétale » car elle est riche en dérivés salicylés. Elle est anti-inflammatoire et antalgique. L’Agence européenne du médicament reconnaît son usage dans le traitement de courte durée des douleurs lombaires et articulaires.
5. La valériane et la scrofulaire, pour une action complète
La valériane a une action myorelaxante et la scrofulaire, des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques.
6. Se faire masser
Vous pouvez faire un auto-massage des lombaires. Il suffit de se concentrer sur les muscles de chaque côté de la colonne vertébrale et d’effectuer un mouvement de friction lente, plus ou moins appuyé.
Si les douleurs sont dues à un nerf pincé, de type sciatique, les huiles essentielles de menthe poivrée et de girofle sont intéressantes pour leur effet chaud/froid et leur action anti-inflammatoire. On peut aussi les associer à l’huile essentielle (HE) de lavande qui est un excellent calmant du système nerveux.
7. Bouger sur un gros ballon
Comme dit plus haut, il faut éviter éviter toute immobilisation et maintenir le plus possible une activité physique. Par exemple, assis sur un gros ballon, imprimez un léger mouvement de rotation au sol à l’aide de vos pieds, selon un cercle fictif d’une dizaine de centimètres de diamètre. Doux et lent, le mouvement mobilise le bassin et détend les muscles para-vertébraux.
6. L’harpagophytum, une plante bienfaisante
Également appelé « griffe du diable », l’harpagophytum possède des vertus anti-inflammatoires puissantes. L’Organisation mondiale de la santé reconnait notamment son efficacité pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. A utiliser en gel, en comprimés ou en ampoules.
Ceinture lombaire
Il existe différents types de ceintures lombaires, avec des fonctions de soutien ou maintien lombaire plus ou moins fort, avec des renforts par baleines plus ou moins robustes, dans des matériaux et systèmes d’appareillage plus ou moins confortable. En général, c’est l’importance de la pathologie rachidienne qui détermine le type de ceinture ou de corset à prescrire, et non pas le niveau de douleur.
Quand consulter un médecin ?
Dans certains cas, la douleur lombaire est causée par une maladie grave, comme un cancer, une infection ou une fracture vertébrale. Il est donc impératif de consulter sans tarder un médecin quand les douleurs lombaires :
surviennent après un traumatisme (chute ou coup au dos par exemple);
sont constantes et s’intensifient, principalement la nuit;
surviennent après une prise prolongée de corticostéroïdes;
irradient dans une jambe ou dans les deux;
causent une faiblesse, un engourdissement ou un fourmillement dans une jambe ou dans les deux;
coïncident avec l’apparition de problèmes intestinaux ou urinaires;
s’accompagnent de douleurs thoraciques ou abdominales;
sont associées à une incontinence urinaire ou une perte de sensation dans la région du périnée;
sont accompagnées d’une perte de poids inexpliquée, de frissons ou de fièvre.
S’il n’y a pas ces signes d’alarmes mentionnés plus haut, mais que la douleur demeure présente quelques jours après son apparition, il est également important de consulter.
Actions de prévention d’un mal de dos
Mal de dos mécanique
Pour éviter un mal de dos mécanique, il faut faire attention à son dos en pliant les genoux lorsqu’on se penche, éviter d’être en surpoids, marcher au moins 30 minutes par jour et pratiquer des exercices pour muscler le dos et la sangle abdominale. En revanche il n’existe pas de mesures préventives pour éviter le mal de dos inflammatoire.
Prévention de l’arthrose vertébrale
Pour éviter l’apparition de ce problème, nous vous conseillons de respecter les mesures préventives ci-dessous.
Maintenez un poids sain et soyez actif.
Attention, porter des poids lourds peut accélérer le processus de dégénérescence.
Vous fumez ? Sachez que le tabagisme accélère la dégénérescence discale.
Il serait donc préférable que vous perdiez cette habitude néfaste pour la santé.Le facteur héréditaire pèse lourd. Près de 60 % des personnes qui souffrent d’une dégénérescence discale l’ont héritée de leurs parents.