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Lombalgie commune : définition, causes, symptômes et prévention

La lombalgie, souvent appelée mal de dos ou lumbago, se caractérise par une douleur intense, au niveau des vertèbres lombaires. La lombalgie commune est le mal de dos le plus répandu.

Qu’est ce que la lombalgie ?

La lombalgie est une douleur située au niveau des vertèbres lombaires. En effet, elle se situe en dessous de la dernière vertèbre qui porte une cote (les vertèbres concernées vont de D12 à S1).

Les douleurs concernant les vertèbres situées au-dessus de la D12 sont appelées dorsalgies. Elles ont des causes, des mécanismes et des traitements différents de la lombalgie et ne sont pas traitées dans ce site.

Les douleurs liées à la lombalgie peuvent descendre sur les fesses, l’arrière des cuisses, et jusque derrière les genoux.

On distingue deux types de lombalgie :

  • lombalgie due à une maladie, ou lombalgie symptomatique
  • lombalgie commune

Définition de la lombalgie commune

La lombalgie commune se manifeste sous la forme de douleurs localisées dans la zone des vertèbres lombaires, dans la zone se situant sous la dernière vertèbre portant une côte. Appelée vulgairement « mal de dos », la lombalgie présente des douleurs d’intensité variables. Elle peut se traduire par une sensation d’inconfort dans la zone des lombaires ou un blocage du bas du dos.

La lombalgie touche tout le monde, mais on le repère surtout chez les jeunes ayant un travail très physique ou chez les personnes âgées. Elle se manifeste également chez ceux qui souffrent de maladies de la colonne vertébrale. Les douleurs liées à un lumbago commun peuvent être incapacitantes. Il arrive qu’elles s’étendent jusqu’aux fesses, à l’arrière des cuisses et derrière les genoux.

Les différents types de lombalgie commune

On distingue trois “profils évolutifs” de lombalgie commune, correspondant à trois façons dont la douleur évolue dans le temps.

On distingue trois types de lombalgies communes selon leur durée :

  • chronique : c’est une lombalgie installée depuis plus de 3 mois
  • aigüe, d’une durée inférieure à 7 jours
  • récurrente ou récidivante : c’est une suite d’épisodes aigus, survenant de façon plus ou moins régulière, et se répétant sur des durées de quelques mois à plusieurs années.

Selon le profil, le retentissement de la douleur sur la vie quotidienne et sa prise en charge varient de façon importante.

Causes de la lombalgie commune

On cherche volontiers à mettre en relation l’apparition d’une lombalgie commune aiguë avec un événement de vie particulier :

  • mouvement ou effort inhabituel,
  • soulèvement ou port d’une charge un peu lourde,
  • déménagement, jardinage, etc…

En réalité, la plupart des épisodes surviennent sans élément déclenchant ou lors d’un mouvement déjà fait des milliers de fois sans jamais poser de problème.

Symptômes de la lombalgie commune

Lors d’une lombalgie, une douleur est ressentie dans le bas du dos. La région lombaire est complexe et les symptômes peuvent varier en fonction des personnes et de la cause de la lombalgie.

Pour une lombalgie liée à une lésion musculaire ou au déplacement d’un disque, la douleur est intense et brutale. Dans ce cas, elle survient généralement après «le faux mouvement » ayant engendré la contraction subite d’un muscle.

Dans ce cas de lombalgie aiguë mécanique, la douleur disparaît en moins d’une semaine. Habituellement, entre trois et quatre jours.

Si la lombalgie est liée à une hernie discale alors la douleur irradie souvent dans une jambe ou dans les deux, c’est la sciatique. Dans ce cas, la toux et l’éternuement accentuent la douleur.

Dans le cas où la douleur est accentuée la nuit, la lombalgie peut être la conséquence une pathologie inflammatoire (infection, tumeur).

Si la douleur est plus importante le matin et où elle s’améliore avec des étirements alors l’arthrose est souvent en cause.

Dans tous les cas, il faut rechercher tous les symptômes associés : horaires de la douleur, fièvre, altération de l’état général, siège précis et irradiation de la douleur, troubles moteurs ou sensitifs, anomalies urinaires etc…

Facteurs de risque

Les lombalgies sont fréquentes : 84 % des personnes ont eu, ont ou auront une lombalgie. Plusieurs facteurs favorisent leur survenue.

L’âge

L’âge est un facteur de risque puisque la fréquence des lumbagos augmente progressivement au cours de la vie. Paradoxalement, avec le développement de la sédentarité, de l’inactivité, elle touche aussi de plus en plus les jeunes.

Le manque d’activité et la sédentarité

Très souvent, la cause du mal de dos est la sédentarité, l’absence d’activité. Les muscles se relâchent, ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle et des douleurs au niveau des lombaires surviennent.

C’est pourquoi, il est essentiel de soulager la douleur et de maintenir ou reprendre rapidement une activité physique, afin d’éviter que la douleur ne s’installe. C’est en entretenant son dos, en renforçant ses muscles et la souplesse des ligaments que l’on guérit et qu’on évite les des maux de dos chroniques.

Les contraintes physiques liées à une activité professionnelle ou domestique

Les lombalgies appartiennent à l’ensemble des troubles musculo-squelettiques (TMS) pouvant survenir dans le cadre professionnel ou de loisir et faisant suite à :

  • de mauvaises postures (postures pénibles, station assise prolongée) ;
  • des chutes ;
  • des vibrations du corps entier :
  • une activité physique : tout travail comporte une part d’activité physique. L’activité physique est bénéfique. Cependant, dans le cadre professionnel, elle est souvent excessive, déséquilibrée, statique, contrainte par le temps… ;
  • l’inactivité physique.

Les facteurs psychosociaux de risque à la chronicité

Les contraintes psychosociales (monotonie des tâches, insatisfaction professionnelle, peu de reconnaissance reçue en échange des efforts fournis…) sont susceptibles de favoriser les lumbagos et en particulier leur passage à la chronicité.

Il en est de même pour certains facteurs psychologiques comme l’humeur dépressive.

Prévention

Aucune intervention, quelle que soit sa nature, n’a montré une efficacité à diminuer la fréquence de survenue d’un premier épisode de mal de dos aigu.

Après un premier épisode, une pratique sportive régulière, de préférence axée sur les sports d’endurance de type jogging, vélo, natation ou ski de fond (selon les préférences personnelles) permet de diminuer la fréquence de survenue d’un nouvel épisode (récidive), ainsi que son intensité et sa durée si malgré tout il survient.

Le port d’une ceinture lombaire, permet de maintenir le bas du dos bien droit.

Ailleurs sur internet :

Lumbago commun ou lombalgie commune

Lombalgie ou mal de dos, de quoi parle-t-on ?

Originally posted 2019-05-09 16:04:47.

Douleurs au dos Douleur bas du dos
Douleur bas du dos ou lombalgie : définition, causes, solutions naturelles

Les douleurs du bas du dos, ou lombalgies, sont parfois qualifiées de douleurs des reins. Or c’est la colonne vertébrale, et non le rein, qui est à l’origine de ces douleurs. De nombreuses pathologies du rachis, en particulier secondaires à une arthrose, peuvent entraîner des douleurs lombaires souvent bilatérales. La douleur dans le bas du dos peut être due à une mauvaise posture ou à un mouvement inapproprié. Si les douleurs persistent, consultez un spécialiste, afin d’éviter des complications. Dans cet article, découvrez une définition de la douleur bas du dos, ainsi que les causes et solutions naturelles.

Définition des douleurs lombaires ou lombalgie

La lombalgie est le terme médical qui désigne les douleurs au bas du dos, dans la région des vertèbres lombaires. C’est la forme de mal de dos la plus courante et le plus souvent sans gravité. Plus de 80 % des personnes souffriront un jour ou l’autre de lombalgie et la prévalence de ce mal ne cesse d’augmenter. Elle peut survenir à tous les âges, avec des pics d’apparition à l’adolescence et autour de 45 ans.

Les douleurs en bas du dos sont appelées « douleurs lombaires », car elles sont localisées au niveau des 5 vertèbres lombaires, voir du sacrum. En effet, ces douleurs peuvent être :

  • Chroniques, dans ce cas, il s’agit d’une hernie discale
  • Ponctuelles, dans le cas d’un lumbago

Dans tous les cas, elles sont toujours très handicapantes. Si vous êtes gêné par ces douleurs, quelques exercices et étirements peuvent vous aider à vous soulager. Attention, de manière générale, les douleurs lombaires, sont le signe d’un problème au niveau de la colonne vertébrale ou des tissus environnants (muscles ou nerfs).

Même si les douleurs dans le bas du dos sont souvent associées à une mauvaise posture ou à un mauvais mouvement, il existe d’autres causes qu’il ne faut pas négliger. Découvrez ici quelles sont ces causes.

7 Causes des douleurs du bas du dos

1. Tensions musculaires

C’est sans aucun doute la cause la plus commune, laquelle affecte généralement les personnes âgées entre 30 et 60 ans. Une personne très active présente plus de risques de souffrir d’un claquage musculaire.

Un claquage musculaire est une douleur liée à une mauvaise posture maintenue pendant plusieurs heures ou bien au soulèvement d’un poids lourd.

Les symptômes des tensions musculaires sont :

  • difficulté à se tenir debout ou à marcher
  • douleur qui part de l’aine et qui s’étend vers la partie arrière des muscles
  • douleur qui se concentre dans le bas du dos similaire à une « plaque chauffante »

Les tensions musculaires disparaissent au bout de quelques jours grâce au repos ou à un bon massage.

2. Sciatique

Une sciatique provoque des douleurs dans le bas du dos

La sciatique est une autre cause fréquente. Dans ce cas, la douleur apparaît dans le bas du dos et s’étend aux fesses et aux jambes.

Le nerf sciatique est le plus grand nerf du corps, et possède de nombreuses terminaisons. C’est pourquoi la douleur est diffuse.

Les symptômes d’une sciatique sont les suivants :

  • une douleur constante dans le dos et l’une des jambes, plus précisément des engourdissements et des fourmillements
  • la douleur s’intensifie en position assise

Les sciatiques se manifestent à partir de 50 ans. Généralement, pour soigner ce problème, il faut suivre un traitement chirurgical.

3. L’arthrose vertébrale ou spondylarthrose

L’arthrose est une affection qui touche à la fois les personnes âgées, mais aussi les adultes âgés entre 30 et 40 ans, notamment les femmes.

La spondylarthrose correspond à la dégénérescence du noyau pulpeux du disque intervertébral, lequel perd en épaisseur et en densité.

Lorsque les disques de la colonne vertébrale conservent leur épaisseur et leur consistance gélatineuse, le mouvement est harmonieux et sans douleur.

À l’inverse, lorsque les disques s’usent, leur capacité d’amortissement et de soutien diminue, ce qui provoque une douleur.

Près de 47 % des adultes âgés entre 35 et 50 ans souffrent d’une dégénérescence discale.

4. Une infection

Les douleurs dans le bas du dos peuvent être dues à une infection. Nous ignorons souvent ce facteur, car il est plus commun d’associer la douleur à un problème au niveau de la colonne vertébrale, des muscles, ou des nerfs.

Or, une douleur dans le bas du dos peut être aussi due à :

  • une infection du rein
  • des calculs rénaux

5. Une hernie discale.

Elle se produit lorsqu’une partie du gel contenu dans le disque intervertébral fait saillie vers l’extérieur et comprime les racines nerveuses. De mauvaises postures, le surplus de poids, la grossesse et la dégénérescence discale sont les principales causes de hernie discale.

6. Un problème gynécologique.

De nombreuses femmes ont des maux de dos de façon périodique ou constante, en raison de règles douloureuses, d’endométriose, etc. La source des douleurs n’est donc pas située dans la région lombaire, mais la douleur irradie tout de même dans le bas du dos.

7. Le glissement d’une vertèbre sur une autre vertèbre (spondylolisthésis).

Cette situation peut se produire en raison d’une faiblesse congénitale dans les structures vertébrales ou à la suite d’un traumatisme.

Solutions naturelles pour soulager douleur bas du dos

Certains traitements naturels peuvent vite atténuer la douleur. Relaxants ou anti-inflammatoires, ils agissent sur les contractures musculaires et sur les problèmes d’arthrose.

1. Ne pas se mettre au repos

Pas question de rester alité, sauf si la douleur est trop vive. Il est au contraire recommandé de poursuivre ses activités personnelles et professionnelles, en évitant les postures les plus douloureuses. Rester en mouvement est le meilleur remède contre la lombalgie, c’est aussi la clé pour récupérer plus vite et prévenir une rechute.

2. Consulter l’ostéopathe ou le chiropracteur

Pour une lombalgie aiguë, consulter l’ostéopathe ou le chiropracteur est la bonne indication. Quelque 80 % des patients sont soulagés en une séance. Pour les autres, une deuxième séance est préconisée, trois semaines à un mois après.

3. Appliquer du chaud

La chaleur a un effet décontractant sur les muscles. L’appliquer le plus tôt possible, dès que l’on a mal, évite d’amplifier la douleur en se raidissant et de compenser par une mauvaise posture. En effet, une bouillotte ou une couverture chauffante sur la zone douloureuse procurent une sensation de détente. Mais, l’effet est bref.

4. L’écorce de saule blanc, contre les douleurs articulaires liées à l’arthrose

L’écorce de saule blanc est considérée comme « l’aspirine végétale » car elle est riche en dérivés salicylés. Elle est anti-inflammatoire et antalgique. L’Agence européenne du médicament reconnaît son usage dans le traitement de courte durée des douleurs lombaires et articulaires.

5. La valériane et la scrofulaire, pour une action complète

La valériane a une action myorelaxante et la scrofulaire, des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques.

6. Se faire masser

Vous pouvez faire un auto-massage des lombaires. Il suffit de se concentrer sur les muscles de chaque côté de la colonne vertébrale et d’effectuer un mouvement de friction lente, plus ou moins appuyé.

Si les douleurs sont dues à un nerf pincé, de type sciatique, les huiles essentielles de menthe poivrée et de girofle sont intéressantes pour leur effet chaud/froid et leur action anti-inflammatoire. On peut aussi les associer à l’huile essentielle (HE) de lavande qui est un excellent calmant du système nerveux.

7. Bouger sur un gros ballon

Comme dit plus haut, il faut éviter éviter toute immobilisation et maintenir le plus possible une activité physique. Par exemple, assis sur un gros ballon, imprimez un léger mouvement de rotation au sol à l’aide de vos pieds, selon un cercle fictif d’une dizaine de centimètres de diamètre. Doux et lent, le mouvement mobilise le bassin et détend les muscles para-vertébraux.

6. L’harpagophytum, une plante bienfaisante

Également appelé « griffe du diable », l’harpagophytum possède des vertus anti-inflammatoires puissantes. L’Organisation mondiale de la santé reconnait notamment son efficacité pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. A utiliser en gel, en comprimés ou en ampoules.

Ceinture lombaire

Il existe différents types de ceintures lombaires, avec des fonctions de soutien ou maintien lombaire plus ou moins fort, avec des renforts par baleines plus ou moins robustes, dans des matériaux et systèmes d’appareillage plus ou moins confortable. En général, c’est l’importance de la pathologie rachidienne qui détermine le type de ceinture ou de corset à prescrire, et non pas le niveau de douleur.

Quand consulter un médecin ?

Dans certains cas, la douleur lombaire est causée par une maladie grave, comme un cancer, une infection ou une fracture vertébrale. Il est donc impératif de consulter sans tarder un médecin quand les douleurs lombaires :

  • surviennent après un traumatisme (chute ou coup au dos par exemple);
  • sont constantes et s’intensifient, principalement la nuit;
  • surviennent après une prise prolongée de corticostéroïdes;
  • irradient dans une jambe ou dans les deux;
  • causent une faiblesse, un engourdissement ou un fourmillement dans une jambe ou dans les deux;
  • coïncident avec l’apparition de problèmes intestinaux ou urinaires;
  • s’accompagnent de douleurs thoraciques ou abdominales;
  • sont associées à une incontinence urinaire ou une perte de sensation dans la région du périnée;
  • sont accompagnées d’une perte de poids inexpliquée, de frissons ou de fièvre.

S’il n’y a pas ces signes d’alarmes mentionnés plus haut, mais que la douleur demeure présente quelques jours après son apparition, il est également important de consulter.

Actions de prévention d’un mal de dos

Mal de dos mécanique

Pour éviter un mal de dos mécanique, il faut faire attention à son dos en pliant les genoux lorsqu’on se penche, éviter d’être en surpoids, marcher au moins 30 minutes par jour et pratiquer des exercices pour muscler le dos et la sangle abdominale. En revanche il n’existe pas de mesures préventives pour éviter le mal de dos inflammatoire.

Prévention de l’arthrose vertébrale

Pour éviter l’apparition de ce problème, nous vous conseillons de respecter les mesures préventives ci-dessous.

  • Maintenez un poids sain et soyez actif.
  • Attention, porter des poids lourds peut accélérer le processus de dégénérescence.
  • Vous fumez ? Sachez que le tabagisme accélère la dégénérescence discale.

Il serait donc préférable que vous perdiez cette habitude néfaste pour la santé.Le facteur héréditaire pèse lourd. Près de 60 % des personnes qui souffrent d’une dégénérescence discale l’ont héritée de leurs parents.

Originally posted 2019-03-19 10:21:00.

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